Recommandations aux auteur⋅e⋅s

 

Soumissions

  • Les articles en varia sont à envoyer  (format word) en deux versions au secrétariat de rédaction de Politix : politix@univ-paris1.fr.

Ils n’ont pas été publiés auparavant et ne sont pas en cours de publication ailleurs.

Ils doivent être accompagnés, sur le même fichier, des coordonnées précises de l’auteur – Nom, Prénom, adresse postale et adresse électronique, statut, institution de rattachement – ainsi que d’un résumé en français et en anglais (titre compris) d’une liste de mots-clés et d’une courte présentation de l’auteur, mentionnant les thèmes de recherche et des publications récentes (dix lignes maximum).

Merci de joindre également une version anonymisée où ne figurent ni nom d’auteur,  ni nom d’institution d’affiliation, ni de nom dans les propriétés du document (vérifiez dans votre logiciel de traitement de texte dans Fichier>Propriétés>Détails>Auteur que les champs sont vides), ni de mention personnalisée (“voir ma thèse” ou “voir mon article”, etc.). 

Prendre connaissance de la politique de la revue et des mentions légales

  • Pour les soumissions de dossier thématique, voir au bas de cette page. 

Mise aux normes bibliographiques de Politix

Format – Nombre de signes maximum

  • Article : Les articles ne doivent pas excéder 60 000 signes (notes de bas de page et espace compris).
  • Notes de lecture : Les notes longues comprennent entre 12 000 et 18 000 signes. Les notes courtes entre 3 000 et 5 000 signes. Il n’y a jamais de références infrapaginales, les références à d’autres livres ou articles sont à insérer dans le corps du texte et à mettre entre parenthèses.

Normes générales

Présentation

  • Times, corps 12 (titre : corps 16, sous-titre : corps 14). Interligne simple.
  • Deux niveaux de subdivision : section (en gras), sous-section (en italique).
  • Vos nom et prénom suivent le titre et sous-titre.
  • Éviter de procéder à d’autres mises en forme de votre texte.
  • N’utilisez pas de feuille de style. N’utilisez pas « End note », Zotero ou des logiciels équivalents. 

Consignes rédactionnelles générales

Citations toujours entre guillemets à la française («…»), quelle que soit la longueur. En cas de besoin, utiliser des guillemets à l’anglaise dans un passage déjà entre guillemets (“…”).
Toute modification d’une citation (suppression, adjonction, remplacement de mots ou de lettres, etc.) par l’auteur du texte est signalée par des crochets droits […].
Tous les mots d’une langue autre que le français sont mis en italiques (sine qua non).
Les noms propres sont en lettres minuscules (et non en capitales). Écrire « les années 1980 » (et non « les années 80 » ou « les années quatre-vingt »).
Autant que faire se peut, limitez le nombre et la longueur des notes. Proposez un titre court ; idem pour l’éventuel sous-titre.

Présentation des références en bas de page

Pour un ouvrage : Dubois (V.), La vie au guichet. Relation administrative et traitement de la misère, Paris, Economica, 1999 (s’il s’agit d’un ouvrage en anglais, la première lettre de chaque mot doit être en majuscule) (dans le cas où il y a plusieurs auteurs, les noms sont séparés par une virgule, sans « et »).
Pour un ouvrage collectif : Lagroye (J.), dir., La politisation, Paris, Belin, 2003 (s’il s’agit d’un ouvrage en anglais, remplacer dir. par ed. ou eds).
Pour une thèse : Willemez (L.), Des avocats en politique. Contribution à une socio-histoire de la profession politique en France, thèse pour le doctorat de science politique, Université Paris 1, 2000.
Pour le chapitre d’un livre collectif : Bachir (M.), « La consultation publique. Nouvel outil de gouvernabilité et transformation des registres et répertoires d’action publique », in François (B.), Neveu (E.), dir., Espaces publics mosaïques. Acteurs, arènes et rhétoriques des débats publics contemporains, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999.
Pour un article : Elster (J.), « Argumenter et négocier dans deux Assemblées constituantes », Revue française de science politique, 44 (2), 1994.
Pour une communication : Cardon (D.), Heurtin (J.-P.), « Risquer son opinion. La mise à l’épreuve de la parole des auditeurs à RTL », communication au colloque du CEVIPOF, L’engagement politique : déclin ou mutation ?, Paris, 4-6 mars 1993.


Ecriture inclusive

Nous reprenons ici les consignes établies par la revue Sociologie du Travail (licence CC-BY). Cf. : Revue Sociologie du travail, 2019, « Consignes aux auteurs et autrices sur l’usage de l’écriture inclusive et la féminisation des noms de fonction », en ligne : https://journals.openedition.org/sdt/25611.

Consignes aux auteurs et autrices sur l’usage de l’écriture inclusive et la féminisation des noms de fonction

La revue encourage les auteurs et autrices à utiliser des techniques d’écriture inclusive dans le but de rendre visibles les situations de mixité ou de non-mixité du monde social, masquées par le recours systématique au masculin neutre. Il existe plusieurs formes d’écriture inclusive et leur pertinence s’apprécie en situation, selon les textes et le propos. La revue entend donc intégrer cette réflexion dans le processus d’évaluation scientifique des articles qui lui sont soumis, sans la réduire à un enjeu éditorial. Les consignes qui suivent visent à guider les autrices et auteurs en amont de la soumission de leur texte. Le comité n’entend pas imposer une forme unique d’écriture inclusive mais souhaite ainsi privilégier des pratiques d’écriture permettant de ne pas sacrifier la clarté et la qualité des publications. Dans le cas où un article fait l’objet d’une demande de reprise, les membres du comité de rédaction et le secrétariat de rédaction de la revue accompagnent les auteurs et les autrices dans la recherche des solutions les plus adaptées.

Nous recommandons aux autrices et auteurs de marquer la mixité des sexes en déclinant les termes au masculin et au féminin (« les étudiantes et les étudiants »). Un ordre alphabétique peut être adopté, mais il peut également être judicieux de faire varier cet ordre au fil du texte.

Nous suggérons également, quand c’est possible, de recourir à des termes épicènes (« personnes ») ou à des formules neutres du point de vue du genre. Pour les adjectifs, il faut appliquer la règle grammaticale dite de la proximité (le masculin ne l’emporte pas sur le féminin, c’est la proximité avec le nom qui détermine l’accord de l’adjectif : « les musiciens et musiciennes ont été rémunérées »). Enfin, certains termes devraient être déclinés au féminin si les catégories auxquelles ils renvoient sont très majoritairement composées de femmes (le même principe s’applique aux groupes très majoritairement composés d’hommes). Ce choix peut alors très simplement être justifié au début du texte, en note de bas de page, pour en avertir le lectorat.

 

Pour la féminisation des noms de fonctions, on privilégie les formes déjà existantes. En particulier, on écrit autrice plutôt qu’auteure (tout comme lectrice, traductrice, directrice…), l’ajout d’un e (muet donc en principe non entendu) aux terminaisons en « eur » étant réservé à des cas plus compliqués. On peut ainsi accepter « professeure », même si « professeuse » devrait pouvoir se généraliser comme toute autre forme féminine. En effet, la réussite d’une écriture inclusive (pour l’enjeu égalitaire qu’elle vise) nous semble reposer sur la « naturalisation » de toutes les formes qui ont un temps été jugées bizarres ou ridicules au féminin alors qu’elles ne l’étaient pas au masculin. L’argument selon lequel une forme féminine peut avoir un autre sens ne tient pas, car c’est également le cas de certaines formes masculines ; tout mot se comprend dans son environnement sémantique.

 

Le recours au point milieu, ou point médian, « · » est possible [1], mais ne devrait être utilisé qu’en dernier recours, lorsque les propositions précédentes ne suffisent pas à atteindre l’objectif recherché ou, de manière mesurée, pour des termes spécifiques, qui se prononcent de la même manière au masculin et au féminin (par exemple salarié·e, employé·e ou professionnel·le) et jamais pour des adjectifs seuls (voir la règle précédemment évoquée de l’accord de proximité en cas d’énumération). Au pluriel, on utilise un seul point milieu (on écrit alors « les salarié·es » et non pas « les salarié·e·s »). Au pluriel, comme au singulier, si le nom est suivi d’un adjectif, on peut, pour alléger l’écriture, choisir de faire l’accord au masculin ou au féminin, puisque la mixité est déjà rendue visible par l’usage du point milieu pour le nom (par exemple on choisit d’écrire « des professionnel·les engagés » ou « des professionnel·les engagées », plutôt que « des professionnel·les engagé·es »). Par ailleurs, dans certains cas, le point milieu alourdit excessivement le style et gêne la lecture. Il devra alors absolument être évité (par exemple on n’écrit pas les « travailleurs·euses » mais « les travailleurs et les travailleuses »).

 

Il est à noter enfin que toutes les personnes ne se reconnaissent pas dans une assignation de genre binaire, et que des formes plus neutres ou inclusives émergent, comme « iel » plutôt que « il » ou « elle » et, au pluriel, « auteurices », par exemple. Ces formes sont acceptées par la revue, et bienvenues tant qu’elles sont prononçables.

 

Ainsi, le comité de rédaction engage les autrices et les auteurs à pratiquer une écriture inclusive qui résulte d’une réflexion scientifique sur la mixité (ou la non-mixité) de genre des espaces sociaux étudiés, au-delà de l’application mécanique de règles. Les pratiques d’écriture inclusive étant encore en évolution, ces recommandations pourraient être révisées à l’avenir, le comité restant vigilant et mobilisé sur cet enjeu.

Notes

[1] Dans ce cas, il faut effectivement utiliser le point médian et non le point de ponctuation. On peut trouver ici, par exemple, les codes informatiques et raccourcis clavier correspondant aux différents systèmes d’exploitation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_m%C3%A9dian#Codage_informatique.

 

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Procédures de soumission et d’évaluation par les pairs

 Procédure pour les dossiers thématiques

  • Soumission : sur proposition argumentée et présentant les articles avec au moins un résumé pour chaque.  Par envoi électronique à la rédaction en chef avec le secrétariat en copie.
  • La proposition de dossier est mise à l’ordre du jour du comité de rédaction pour discussion.
  • Si la décision du comité est positive, les coordinateurs de la proposition en sont informés et se chargent de la réception des textes auprès des auteur.es et de la coordination du processus d’évaluation des articles du dossier en lien avec la rédaction en chef.
  • L’acceptation de la proposition par le comité ne vaut pas acceptation des articles qui seront évalués par le comité.
  • Celui-ci rendra l’un de ces trois avis aux articles du dossier à la suite de la discussion collective du comité : accepté, accepté sous réserves de modifications, ou refusé.
  • Le processus d’évaluation se poursuit jusqu’à validation finale du texte.

Articles de dossier

  • Evaluation par les pairs en simple aveugle pour les articles de dossier thématique
  • L’article soumis est évalué par deux rapporteurs ou rapportrices du comité éditorial qui sont anonymisés vis-à-vis des auteurs

Articles en Varia

  • Soumission spontanée
  • Evaluation en double aveugle. Un troisième rapporteur peut être amené à évaluer l’article sur décision du comité.
  • L’auteur.e reçoit une synthèse anonymisée des avis accompagnée de la décision du comité selon trois modalités : article accepté, accepté sous réserves de modifications ou refusé.
  • Il lui est demandé de fournir une réponse à l’avis quant aux modifications apportées sur la V2.
  • Ce processus d’évaluation se poursuit jusqu’à validation finale ou refus du texte.

Notes et Lectures critiques

  • Soumission spontanée
  • La note ou la lecture critique est évaluée en simple aveugle par un lecteur du comité, voire deux.