Le pouvoir absolutiste face aux manières conviviales des cercles au XVIIe siècle

Parler en public
Par Claudine Haroche
Français

Résumé

Le pouvoir absolutiste face aux manières conviviales des cercles au XVIIe siècle. Claudine Haroche. [67-75] En 1634, le cardinal de Richelieu fait savoir qu'il souhaite interrompre les réunions du cercle Conrart et faire de cette coterie une compagnie, un corps soumis à l'autorité de l'Etat : l'Académie Française. L'étude de la transformation d'une sociabilité privée, relativement informelle, en une sociabilité institutionnalisée et académique permet de distinguer, globalement, deux conceptions dans les manières d'être en société au XVIIe siècle. Celle, tout d'abord, de la Monarchie absolue, qui s'efforce (par le rituel de cour et les règles de l'étiquette, en particulier) de hiérarchiser les relations, d'ordonner et de contrôler les réunions comme les propos pour soumettre et dominer. Celle ensuite qui commence à se dessiner dans les cercles, encourage dans les propos et les conduites, une manière d'être aimable et civile, relativement libre et égalitaire.

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